Mon histoire c'est celle d'une enfant sensible et déterminée, admirative des chevaux.

J'ai commencé à côtoyer des chevaux quand j'avais 10 ans, dans un centre équestre, où j'ai passé mes week-end et mes vacances scolaire jusqu'à partir faire des études (autour de 18 ans).

J'ai pratiqué une équitation "classique", en concours complet tout ce temps là. Je faisait du concours club puis pour passer en amateur, on avait besoin d'avoir notre propre cheval. C'est à ce moment là que j'ai eu la chance de croiser la route de Joki Doki.

Tout se passait plutôt bien et puis un jour, le déclic.

Un jour, il ne s'est plus laissé approcher au pré, par moi, les autres... plus du tout en fait... Je passe des heures à lui courir derrière, à passer de pré en pré (oui parce qu'il sautait les clôtures aussi...) Et je me suis retrouvée sans aucune solution.

Je me suis tournée vers la seule personne qui pensait pouvoir faire quelque chose pour moi à ce moment là. Sa particularité? Elle adaptait ses apprentissages de développement personnel à la relation au cheval. Un champs des possibles s'est complètement ouvert à moi.

J'ai complètement plongé dans ce monde qui m'a d'abord permis de calmer la cocotte bouillonnante ingérable que j'avais en permanence à l'intérieur de moi et qui menaçait d'exploser à tout moment.

Ça a eu des répercussions incroyables sur ma relation avec mon cheval. On a crée un lien, une complicité et des codes de communications qui nous ont amené jusqu'aux balades en fôret en totale liberté (du cheval sauvage à celui qui te suit partout en fôret, c'est un truc de fou quand j'y repense).

Bien partie et consciente que j'ai des millions de choses à apprendre des chevaux (et sur les chevaux), je me forme en équitation éthologique, biomécanique, podologie, locomotion,...

Je revois les conditions de vie de mon cheval, je m'entoure de professionnels qui partagent mes valeurs, je test des nouvelles façons de travailler mon cheval, avec beaucoup plus de travail à pied, de recherche de la décontraction d'abord,... Au fur et à mesure, je vois mon cheval se transformer, je me sens, moi aussi, me transformer. Et par conséquence, notre relation et notre équitation se transforme.

Plus je me forme, plus il devient important pour moi que le maximum de personnes aient accès à ces informations qui me semblent capitales, les unes après les autres.

C'est comme ça qu'après des mois de réflexion, je décide d'arrêter mon travail de l'époque pour devenir enseignante en équitation collaborative.